mardi 16 septembre 2014


le long de cette route la mer semble plus haute que l’asphalte il suffit de baisser la tête pour s’abriter derrière les vaguelettes l’horizon clapote il entretient l’hésitation toutes les tentatives de glissade finissent dans le sable marbré de lames il n’est pourtant pas acceptable de rebrousser chemin pour voir l’océan disparaître dans l’épaisseur du rétroviseur comme une poire avant d’enter dans l’épaisse brume du temps qui dort marchons un peu le long de cette jetée amoindrie nous finirons bien par trouver le portillon du jardin derrière les massifs de feuilles avec en son centre le vaste aquarium où dorment à l’abri des regards les poissons éternels avec leurs nageoires rondes comme des bonbons acidulés

mercredi 10 septembre 2014


les corps seraient éternels s’ils n’étaient pas habités par des gens par exemple l’ordre est une petite boule avec du purin à l’intérieur