de lumière le vent en pleine tête avec l’odeur du sel et de
tout ce qui vit et qui meurt les pieds prennent racine dans le sable humide
pour redonner son sens à tout ce vent et à toute cette eau les chaussettes de
coton rose sont blotties dans la chaleur des baskets elles participent à la
révolution il arrive que les orteils se coincent dans la jute d’un filet de
pêche il y a du sang dans cette vitrine un film de sang sur les veines cette
épée tue les fascistes une pouliche pisse sur la rigole de pavés une pouliche
adossée au mur
dimanche 22 mai 2016
jeudi 19 mai 2016
le début et la fin de
son absence sont le plus délicieux chez Rose faire la route entre deux frotter
le goudron plus fort que les batteuses de vide aux jupes de plastique grises
des nuances de l’ennui les chromes pour égayer et refléter l’image de cette
gaieté dans son décor naturel avec le ciel et les feuilles des arbres sont
partis où rêve de lumière
Inscription à :
Articles (Atom)