mardi 8 janvier 2019

la sirène perdue est un fil tendu entre le son et l’image entre la musique et le tableau entre la chanson et la photo la sirène perdue est un trait de lumière dans la mer la sirène perdue est la rencontre entre la batterie Atari et la fourrure synthétique rouge mouchetée d’argent entre la production adroitement léchée et le visage outrageusement maquillé entre les paroles qui disent des ceci cela qui vont droit au cœur et les guibolles qui font mine de se cacher en elles même pour sourire à la peur la sirène perdue a des yeux comme des puits qui nous culbutent tout au fond de l’enfance pour nous offrir le plafond de l’éternité par l’ouverture d’un hublot