jeudi 15 mai 2025

il y a tout un continuum de fragrances entre la pluie de l’été et l’encaustique des pupitres la vie sent le cuir le parfum du cuir est celui de la vie emprisonnée au cœur du collagène les arbres tiennent dans la tempête grâce au lapacho qui les envigore en toute circonstance l’écorce s’éléphantise dans le matin de l’hiver pour préserver la tempérance du sang il monte comme dans un thermomètre jusqu’au plafond et déborde au printemps de couronnes de fleurs tendres qui lèchent la chlorophylle du ciel la divine souplesse est nichée au cœur de l’armure elle perle sous les entailles de canifs des gosses qui inventent le chewing-gum en faisant  rouler les perles translucides de sève dans leurs babines

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