dimanche 13 juillet 2025

À Monza, il y a des volutes de pétrole qui émanent des tuyaux d’arrosage, des mirages qui émergent de l’asphalte ensoleillée et des filles jaunes aux long cheveux blonds. À Monza, les pneus sont lisses comme la tête de Kojak et les clefs en croix claquent sur le bitume pour libérer des spectres ensuentés qui s’extirpent de leurs sarcophages en combinaisons multicolores tachées de cambouis. À Monza, l’adhérence n’est pas prédessinée, elle s’opère dans l’instant de fusion des dérives pétrolifères.

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