jeudi 27 août 2015


dans les méandres de la cité Daguerre dans les ruelles sombres de la vieille ville près de la fontaine aux vœux la petite bouchère a le sourire pluvieux du temps passé trop vite dans une suite plus heureuse Anne Franck aurait mangé pareil Schultz n’a pas toute sa tête ou c’est donc ça toute sa tête il saute dans le canal avec son vélo et après son vélo est plein d’algues on ne peut tout de même pas dormir avec des Barbie dans les fesses il y a des arbres il y a donc des oiseaux jeu échec et match en cinq secs celui qui sait tout ne comprendra jamais rien

1 commentaire:

  1. Philippe Léotard (Demi-mots amers)

    On voudrait qu'un amour qui meurt
    Soit de mort maléfique...
    Et qu'il tue en partant ce qu'il reste de l'autre
    Et on lui a pris tant...
    On lui a pris son ciel... son eau, sa voix basse...
    Sa houle, son ressac après tant de marées
    Tant de temps pour ne pas rester
    Tant de fuites à n'en plus finir
    Pour s'ajuster, s'assujettir...
    Tant de temps pour mourir...
    De ne savoir pas vivre où l'on est !...
    Je vous dis : - Adieu,comme on dit : - Salut!
    Comme on dit : - ça va !... parce que ça n'a pas d'importance...
    Comme on dit : - "Laissez-moi en paix dans la tempête"
    Comme dirait Pouchkine...

    Les chiens de-ci de-là se filent un dernier coup de narines
    Se frottent... on n'sait jamais...
    Essaient de comprendre sans les yeux..
    Pisser ! pas pleurer...
    L'homme passé vous fait un adieu aigre-doux :
    Ce n'était pas mauvais de mal vivre avec vous
    Je m'souviens rêvant tous deux...
    Mimosas amers...
    Demi-mots amers...
    Poésie, me direz-vous...
    Je vous dis adieu..comme on dit salut !...
    Comme on dit ça va...
    Parc'que ça n'a pas d'importance...
    Comme on dit : "Laissez-moi en paix dans la tempête"...
    Comme dirait... Pouchkine...

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