de lumière le vent en pleine tête avec l’odeur du sel et de
tout ce qui vit et qui meurt les pieds prennent racine dans le sable humide
pour redonner son sens à tout ce vent et à toute cette eau les chaussettes de
coton rose sont blotties dans la chaleur des baskets elles participent à la
révolution il arrive que les orteils se coincent dans la jute d’un filet de
pêche il y a du sang dans cette vitrine un film de sang sur les veines cette
épée tue les fascistes une pouliche pisse sur la rigole de pavés une pouliche
adossée au mur
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