le poids de l’enfance
est la légèreté du ballon qui dans son mouvement d’ascension emporte l’ourlet
de la robe jusqu’à celui des fesses c’est la boule de cristal qui tend le
foulard de satin rouge dans l’alcôve de la boutique à miroirs le petit homme se
dandine en haranguant la foule des passants qui ne voit pas arriver la
princesse des légendes en tenue de printemps qui semble à l’instant tombée d’un
panneau publicitaire entre elle et la fille au ballon c’est l’air qui se tend
jusqu’à la limite de l’arc électrique ça plus les miroirs alentour auront
peut-être raison de la maturation des fruits-légumes
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