la sirène perdue est un fil tendu entre le son
et l’image entre la musique et le tableau entre la chanson et la photo la
sirène perdue est un trait de lumière dans la mer la sirène perdue est la
rencontre entre la batterie Atari et la fourrure synthétique rouge mouchetée d’argent
entre la production adroitement léchée et le visage outrageusement maquillé
entre les paroles qui disent des ceci cela qui vont droit au cœur et les
guibolles qui font mine de se cacher en elles même pour sourire à la peur la
sirène perdue a des yeux comme des puits qui nous culbutent tout au fond de l’enfance
pour nous offrir le plafond de l’éternité par l’ouverture d’un hublot
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