jeudi 23 janvier 2014

la laverie de Mons-les-bidounes qui est en fait ailleurs et Pasolini jeune éternellement totalement nue à l’exception d’une toile de robe parme et de tongues vertes c’est l’été sa peau est la voyette qui traverse les champs avec le sons et les pinsons la pluie matinale forme dans la poussière des flaques de fraicheur que le soleil transforme en miel ses cheveux où nichent un serpent annoncent le blé couché la plage déserte septembre

1 commentaire:

  1. A la lecture de ton texte je pense précisément à la poésie gainsbourienne particulièrement exprimée dans son album L'homme à la tête de chou. La laverie comme le salon de coiffure et la femme comme Marilou.

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