samedi 17 mai 2014

en ce moment j’ai une merde qui fait des belles caisses il n’y a rien à ajouter pour l’instant on ne peut pas trop compter s’asseoir dans l’herbe le matin il faut attendre que le soleil procède à l’évaporation des gouttes une à une l’automne l’hiver puis déjà les heures qui chauffent le temps qui passe est le garde-manger qui dépérit alors venons-y les gens sont des bambous qui s’estompent il faut les rassouplir sans cesse il en va de leur bien-être donc de leur santé il ne faut pas manger trop de soupline car ça ramollit le fondement comme la pointe d’un spaghetti qui trempe dans une casserole trop petite là-dessus le malabar ligature le bambou sur le coksis qui est devenu un os poreux ne pouvant plus supporter tel traitement c’est pénible c’est long s’en suivent des étincelles sans lendemain des orages qui grondent sans éclat puis c’est la crise de malaise le craquou qui remet le temps à son endroit pour qu’on puisse recommencer à l’oublier tout doucement

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