à l’intérieur d’une vitre un espace rempli de
niveaux et de couloirs à ciel ouvert délimité par un labyrinthe de barrières incompréhensible
si bien que l’on aperçoit forcément la personne et que l’on souhaite rencontrer
et qu’elle restera hors d’atteinte le temps de contourner l’inextricabilité des
choses il devient bien trop tard et on a beau enquêter auprès de ses
connaissances et même de ses amis croisés sur le chemin de la panique cela ne
change rien la quête se poursuit donc en extérieur on réalise alors qu’il n’y
aura plus moyen de faire marche arrière et on emprunte tout un champ d’hypothèses
qui brouillent les pistes jusque dans un autre labyrinthe qui est celui d’un
immeuble bourgeois aux grandes portes blanches grisées de plomb puis le
téléphone sonne il ne s’agit pas du téléphone rose de l’enfant abandonné à la
ludothèque mais d’un appareil en forme de cylindre métallique d’où sort une
voix d’homme très agressive qui parle de pollution sonore et d’hygiène
corporelle sur un ton réprobateur il est donc naturel de raccrocher les nerfs
en pelote et d’apostropher la vieille dame à perruque dans la pièce voisine
toute rigide dans sa robe drapée comme un coussin enfin c’est la sortie que l’on
devine au trait de lumière qui se faufile sous la porte mal jointoyée puis la
rue en forme de parvis qui se prolonge à la verticale par une façade Art
Nouveau il pourrait s’agir d’un repère fort mais en fait non
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