à l’intérieur se trouvent des portes qui
s’ouvrent sur des pièces condamnées depuis longtemps au loin c’est un
empilement de petites cases de lumière comme un navire de croisière vu du quai
puis l’air s’engouffre et les espaces s’élargissent le parfum du bois vivant
perce la couche de poussière la caresse du soleil sur les nervures du plancher
révèle les stigmates de la vie terrée au creux des lattes derrière la vitre le
ciel se dresse à la verticale comme un océan et les mésanges nichent dans une
cavité de la brique chauffée juste à côté de la fenêtre
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