La nuit se languit de toutes ses nuances. La nuit laquée est son propre reflet dans le lac qui est l’œil de la terre. La nuit bombée se projette au-delà de la stratosphère. Ses deux hémisphères tiennent en l’air par le truchement discret de bretelles ton sur ton, comme les fils invisibles qui semblent donner vie à la marionnette, comme la résille de soie qui maintient la montgolfière sur l’ourlet du septième ciel, tirée à quatre épingles sur le septième voile de Salomé par de minuscules trous de punaises qui sont les éclaboussures de la voie lactée.
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