la
baleine se hisse sur le rebord carrelé comme un phoque de cirque la baleine est
solitaire la baleine plonge c’est une fleur qui s’ouvre c’est un embrasement de
silence son visage est un modelage sur la surface d’un ballon tout soyeux tout
doux tout rond la baleine fixe l’envers des profondeurs à travers ses hublots
roses arrondis de stupeur devant l’étroitesse de ce monde coincé sous le faux plafond du ciel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire