des
routes et des routes des monticules et des rivières à remplir des lits de
rivières qui s’assèchent aussi sec et se craquèlent comme des peaux d’avocat au
soleil la terre nue comme au premier jour bientôt se recouvre de vert puis les
tiges sortent en s’enroulant dans l’air perçant la toile du sommeil avec ses
champignons mi-bois mi-terre bientôt la forêt minuscule devient dense comme la
choucroute Cacal est content de me montrer Cacal est fier avec
son casque de légende découpé dans une carcasse de ballon et décoré d’une
ligature de chanvre mal tissé fier comme un enfant fier sans arrogance pourtant dans un geste de méchanceté pure je le lui arrache
des mains pour le jeter au milieu de la minuscule forêt Cacal en pleurs et moi
coupable arpentons les routes les monticules les creux les lits de rivières à
la recherche du casque de la légende à jamais englouti
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