le
pureuste blue une gigantesque bute de polystyrène durcie par les âges avec ses
innombrables excavations creusées par des garnements sous le soleil de juillet
maintenant c’est la nuit la lune dessine clairement les contours d’un sphinx
qu’on ne peut franchir qu’au moyen du raisonnement le pureuste sans
ralentissement de la pensée sous peine d’arrêt qui provoque le rebours de la
construction mentale sans précipitation qui finit en piétinement à l’approche
de l’obstacle et dissipe toute l’énergie de la tête dans l’échauffement du
freinage c’est le péril qui me guette celui de la mastication astringente des
silhouettes émergent d’un surplomb hors d’atteinte qui sont celles des
garnements ensevelis sous le goulot du sablier les visages de mes ancêtres les plus
proches de mes ancêtres les plus chers pas d’issue alentour et ça recommence
toudis le pureuste blue les hystériennes ne connaissent pas la solitude elles
convoquent leurs compatriotes à grands coups de cris et de moulinets une fois
rassemblées elles peuvent dormir sur leurs deux oreilles du plus loin qu’il me
revienne l’ombre de mes amours anciennes ça fait toujours clac clac quelque
part
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